La protection de l’environnement est une préoccupation majeure, mais ce n’est pas une tâche facile. En effet, presque toutes les activités de l’homme ont un impact négatif sur l’environnement. Pour réduire les divers problèmes que cela peut engendrer, il existe certains principes fondamentaux à adopter. En voici quelques-uns.
Plan de l'article
Le principe de précaution
C’est le premier principe fondamental du respect de l’environnement. Il stipule que dans le cas où un dommage est susceptible d’impacter négativement l’environnement, plusieurs procédures doivent être prises afin d’évaluer les risques. Après cette évaluation, des dispositions généralement provisoires peuvent être adoptées pour éviter la réalisation ou l’apparition dudit dommage. C’est le meilleur principe de traitement des risques sur l’environnement.
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Le principe de prévention
Le principe de prévention est différent du principe précédent. Il consiste à prendre des dispositions immédiates pour éviter un dommage. Les risques de dommage doivent être démontrés avec exactitude. Il ne s’agit pas de probabilité comme dans le cas du principe de précaution. Ici, tout est établi ou déduit selon des analyses scientifiques.
Aussi, les dispositions prises pour pallier le dommage sur l’environnement ne sont pas provisoires et ne peuvent pas être révisées. Cependant, elles peuvent être supprimées dans le cas où le risque n’existe plus.
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Le principe de pollueur-payeur
C’est un principe qui fonde les politiques environnementales. Il force les pollueurs de l’environnement à payer certains montants pour l’adoption des mesures de réduction, de lutte contre la pollution et de prévention de l’environnement. Le pollueur doit prendre en charge tous les coûts de la pollution.
Ce principe fondamental du respect de l’environnement est utilisé dans plusieurs pays. Les pollueurs payent ces montants à travers les taxes, les redevances ou par l’indemnisation des victimes par exemple. Mais, le principe pollueur-payeur ne représente pas un principe de responsabilité.
Le principe de non-régression
Selon ce principe, une amélioration régulière du système de protection de l’environnement doit être effectuée. Le niveau de protection de l’environnement doit être en perpétuelle augmentation et ne doit en aucun cas régresser. Cette évolution doit être constante pour permettre de parvenir à un niveau écologiquement durable. Ce principe est imposé au pouvoir réglementaire.
Le principe d’information et de participation du public
Il permet au public d’assister ou de participer à la prise de décision de l’administration. Cela concerne les opérations susceptibles d’entraîner la dégradation de l’environnement. Tous les citoyens doivent avoir accès à toutes les informations nécessaires concernant l’environnement. Ils doivent également accéder aux informations relatives à tous les types d’activités dangereuses. Ce principe aborde trois points essentiels. Il s’agit de l’accès aux informations, de l’accès au processus de décision et de l’accès au juge.
Le principe de correction à la source
C’est un principe assez simple. Il se traduit par une sorte d’imposition de certaines normes. Il consiste à déduire et à détruire la source de la pollution. Il impose une fabrication de machines et de produits ne contenant aucune nuisance. Ce principe exige aux concepteurs de véhicules la fabrication des engins non polluants. Cela permet aussi de limiter la pollution de l’environnement. Ce principe prône la réduction et/ou la suppression totale des modes de fabrication non favorables pour l’environnement.
Le principe d’intégration
Le principe d’intégration enjoint la prise en compte de l’environnement dans la plupart des décisions publiques et/ou privées. Ces décisions et stratégies doivent considérer la protection de l’environnement comme étant un principe fondamental qui participerait au développement durable. Ce principe est adopté par plusieurs pays.