Le projet de loi sur la fin de vie est actuellement sur le bureau du président de la République Emmanuel Macron. Cela nécessite d’arbitrer certains points, notamment le type d’aide à mourir : aide active à mourir ou suicide assisté. L’adoption de cette loi par le Conseil des ministres a été annoncée en décembre et serait enregistrée au Parlement au premier trimestre 2024. La loi sera soumise au Conseil d’État immédiatement avant d’être soumise au Conseil des ministres. Dans cet article, on va se focaliser sur les soins palliatifs en fin de vie.
Plan de l'article
Objectifs des soins palliatifs
Le but des soins palliatifs en fin de vie est d’améliorer la qualité de vie des personnes malades en prévenant et en soutenant leurs problèmes physiques, psychologiques et spirituelles. Ils sont susceptibles d’intervenir en impliquant les proches du malade, quel que soit le lieu où il réside ou où il est soigné. Ils peuvent intervenir pendant la phase de traitement ou aux stades avancés ou terminaux de maladies graves et incurables. Il est donc essentiel de développer les soins palliatifs. Cependant, en France, l’accès universel aux soins palliatifs n’est pas assuré. Vingt-un départements ne disposent pas de services de soins palliatifs. Vous pouvez voir le site pour en savoir plus sur l’actualité concernant les soins palliatifs.
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Mise en place d’un suivi et d’un accompagnement pour le soutien des malades
La loi considère la mort comme un processus normal qui ne peut être ni accéléré ni retardé.
Les professionnels doivent mettre en place une surveillance et un accompagnement pour accompagner les personnes malades et leurs familles. Les soins palliatifs en fin de vie sont prodigués à la personne malade dans le cadre du parcours de soins et sont discutés le plus en amont possible pour anticiper les soins palliatifs afin qu’ils puissent être mis en œuvre le moment venu en complément ou en alternative aux soins curatifs.
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Amélioration de la prise en charge
La prise en charge palliative cible la personne malade de manière globale et individualisée, en se concentrant sur :
- le soin,
- les valeurs du patient,
- le traitement de l’inconfort,
- la recherche de la paix psychologique.
Elle tient aussi en compte les besoins de soutien de son entourage. La planification des soins palliatifs dès le début du parcours de santé contribue directement à l’amélioration des soins à cette étape de la vie.
Actualité sur les différents modes de prise en charge palliative
En établissement de santé
Si le soutien palliatif peut être fourni dans des services hospitaliers sans lits identifiés, l’actualité a démontré que différents niveaux de soins seront pris en charge en fonction de la spécialité de soins palliatifs requise pour l’admission du patient.
En service de soins hospitaliers, les lits identifiés en soins palliatifs (LISP) : ils dispensent des soins palliatifs spécialisés dans des services hospitaliers fréquemment confrontés à des situations de fin de vie. Les soins sont prodigués par la même équipe qui a prodigué les soins médicaux. Selon l’actualité sur les soins palliatifs, il existe 5 618 LISP répartis dans 901 établissements de santé.
En unité de soins palliatifs (USP) : Il s’agit de services hospitaliers dotés de lits dédiés aux soins palliatifs et à l’accompagnement de fin de vie. On recense 164 USP dans toutes les zones avec 1 880 lits (LUSP).
À domicile
Selon l’actualité, les personnes de tout âge peuvent profiter de soins palliatifs. Cependant, le médecin consultant décidera de prodiguer ou non des soins palliatifs, car il est important que le malade se porte bien et en mesure de prodiguer les soins et le soutien dont il a besoin. Votre médecin veillera à ce que vos exigences soient satisfaites en :
- La capacité d’un proche à apporter ce soutien.
- La disponibilité d’une équipe de proximité : médecin traitant, infirmier, auxiliaires de vie
- L’accès à un soutien psychologique et social selon les besoins
- La mise en lien avec des associations de bénévoles d’accompagnement, si nécessaire.